Résistants et ayant une grande capacité de reproduction, les nuisibles sont partout où il y a de la nourriture et un minimum de confort. Les aéroports et les avions figurent parmi les lieux où rats, souris, cafards et autres parasites prolifèrent. Sans traitement rapide et adéquat, cette invasion peut entraîner plusieurs désagréments.
Une zone de forte fréquentation
Il n’est pas rare de rencontrer des nuisibles dans les aéroports et les avions. Cela s’explique en partie par la forte fréquentation de ces lieux. Les flux de passagers et de bagages incessants constituent effectivement un vecteur non négligeable de transport des nuisibles.
Certains parasites comme les puces et les tiques trouvent refuge dans le pelage des animaux de compagnie qui voyagent en soute. Pendant le vol, ces nuisibles peuvent se détacher de leur hôte et pondre dans les recoins de l’avion. Les œufs, une fois éclos, représentent un risque d’infestation rapide.
Les passagers et les frets permettent également à d’autres hôtes indésirables de voyager. C’est le cas des cafards qui peuvent se cacher dans les valises ou les produits transportés par avion. Ces nuisibles profitent du débarquement des marchandises ou des bagages pour chercher un nouveau refuge.
Une large surface difficile à contrôler
D’autres raisons expliquent la présence des nuisibles dans les aéroports et les avions. Entre autres la surface étendue des aérodromes où le contrôle des parasites est difficile à établir. La dimension d’un aéroport varie en effet de quelques hectares à plusieurs milliers d’hectares.
Les insectes rampants et volants envahissent les espaces couverts de végétation au sein des aéroports. La chaleur et la lumière des avions et des bâtiments attirent aussi ces nuisibles.
Quant aux rongeurs, ils se développent dans les terrains vagues qui bordent les pistes. Ils n’hésitent pas à trouver refuge dans certains endroits comme les ateliers de maintenance ou les hangars de parking des avions.